Les modes de déplacement 

Selon l’époque, les habitants se déplacent à pied, en véhicules hippomobiles, en train, et à bicyclette. Ce dernier est un moyen de locomotion apprécié et discret avec lequel de nombreux jeunes hommes du village ont sillonné les routes du département pour fréquenter les bals où ils ont rencontré l’âme sœur.

L’apparition de la voiture automobile sera plus lente. La première est vraisemblablement acquise par Albert PERNAUDET. Xavier BRENIAUX est gravement blessé au bassin dans un accident. Il a fait un écart suite à un déplacement du porc chargé à l’arrière. Léon MARLIN, l’instituteur Raymond GARNIER, Roger MOLIN, Marcel PAULIN, Joseph MAÎTRE retraité, Raoul BRENIAUX et Pierre BRENIAUX feront l’achat d’un véhicule. Gustave MAÎTRE, le marchand de vins, fait ses tournées avec un petit camion. C’était la mode de la torpédo, de la Rosalie, de l’Aronde, de la Juva 4, de la Dauphine, de la Peugeot 203 et 403 sans oublier la 2CV, la 4 CV et la Renault 4 dite 4L. Il faut attendre vraiment les années 1960 pour que la voiture se démocratise. Les plus jeunes font l’acquisition de Renault 8 et 10, de Simca 1000, de Simca 1100, Citroën 3CV « ami 6 ».

Pendant la guerre, M. SAUVONNET et Honoré MONCEAUX ont une voiture qui ne pouvait circuler faute de carburant. Il ne semble pas qu’ils aient installé de gazogène. Le maréchal-ferrant avait aussi une camionnette.