La chasse 

La campagne est giboyeuse, peuplée de lièvres, lapins de garenne, perdrix, faisans, bécasses. Les chasseurs sont peu nombreux.

L’un d’entre eux se distingue particulièrement. S’il a connaissance d’un gîte de lièvre, il finit tôt ou tard par le tuer. Il s'agit de Henri BRENIAUX dit Henri Justin, prénom de son père et frère de Raoul cité précédemment comme pêcheur.

L’utilisation des engins agricoles et des produits chimiques, la disparition des haies avec le remembrement et ses grandes parcelles, sont des facteurs à l’origine de nuisances néfastes au gibier et même aux poissons. Les animaux avaient le temps de fuir devant les bœufs et les chevaux. Aujourd’hui, ils sont déchiquetés par les machines. C’est l’évolution. Il ne saurait être question de revenir aux méthodes anciennes. Toutefois, elle peut être contrôlée voire raisonnée. Il semble qu’un accroissement du gibier soit perceptible.

Un autre type de chasse existait, une variante de la chasse au « dahu ». Pour réussir cette chasse, il fallait tout d’abord engager une discussion entre plusieurs personnes connaissant ce procédé et surtout le faire en présence d’un novice. Après avoir démontré l’intérêt de la chose, il faut lui demander s’il veut y participer. Dans l’affirmative, il est installé de nuit dans un lieu solitaire équipé d’un grand sac qu’il doit maintenir ouvert pendant que les autres vont rabattre l’animal vers lui. Il lui faudra ficeler le sac quand le dahu sera à l’intérieur. Ce n’était pas une chasse très sportive mais très amusante. L’attente pouvait être longue et le chasseur rentrait souvent vexé.

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11 octobre 1981- retour de chasse pour trois heureux

En 1874, le marquis de FROISSARD, maire de Bersaillin demande à la commune le versement d’une taxe pour le droit de chasse en Boichât. Il obtient un refus de paiement car la pratique de cette activité a été interdite en 1870 et 1871.