La population 

Les noms de famille du village entre 1950 et 1960 sont : MILLOUX, MOLIN, PETIT, BOURGEOIS, MONCEAUX, MAÎTRE, DUMONT, FAIVRE, PREVOST, GEILLON, OLIVIER, GRABY, LOMBARD, CUINET, AUBERT, DOUSSOT, ANTOINE, BRANTUS, MARLIN, ROMANET, GARNIER, GUINET, JAILLET, BONTEMPS, PERNAUDET, JACQUET, MARTIN, COUPET, PAULIN, DEBRAT, GAUTRONNET, GROS, BEAUPOIL, BARSU, Claire MAÎTRE dit à Vovet, MINEUR, BREGAND, TROSSAT, ROLIN et BRENIAUX.

Seize foyers portaient ce dernier patronyme et parfois le même prénom. Pour les différencier, un détail était donné : « le Michel à Justin ou le Michel du bas du village ». Quand une personne étrangère au village demandait untel, il fallait qu’elle donne des précisions ou un sobriquet sinon elle devait aller frapper à plusieurs portes.

Pendant très longtemps, les jeunes garçons se mariaient avec les filles du village. D’ailleurs, des rivalités existaient entre villages. Des bagarres éclataient entre eux à l’occasion des fêtes patronales. Les uns reprochaient aux autres de venir prendre leurs filles.

Durant la première moitié du siècle, les mères de famille accouchaient chez elles. Il était fait appel à une sage-femme qu’il fallait quérir avec une charrette attelée d’un cheval ou à bicyclette, avant l’usage du téléphone et de la voiture automobile.

Vers 1900, la municipalité est amenée, de nombreuses fois, à se prononcer sur l’assistance aux femmes en couches (c’était une forme d’allocations familiales), et sur des dispenses de périodes militaires pour soutien de famille. L’une d’entre elles attire l’attention car elle n’est pas faite pour soutien de famille mais au profit du fromager, afin de ne pas nuire à la société fromagère. Son remplacement temporaire pourrait entrainer une diminution de la qualité du fromage. C’était le 27 octobre 1907 et concernait un nommé MARLIN.